Ce lundi 23 février, la Commissaire européenne au Commerce Cécilia Malmtröm sera à Berlin pour une grande rencontre du parti social-démocrate allemand, le SPD. Le but de la manœuvre est clair : convaincre les cadres du parti d’abandonner leur base, très critique, et d’accepter l’arbitrage privé (ISDS) dans le CETA, et le TAFTA.
La Commissaire arrivera t-elle à ramener le SPD dans le « droit chemin » du néo-libéralisme ?
La position du SPD allemand est cruciale dans le combat politique qui se joue au sein du Parlement européen sur l’ISDS. Les sociaux-démocrates allemands ont à la fois la présidence du Parlement, en la personne de Martin Schulz, et la présidence de la Commission Commerce international (INTA) [1], en la personne de Bernd Langue.
Côté français, le rapporteur du PS sur la résolution TAFTA du Parlement européen, Gilles Pargneaux, a confirmé aujourd’hui l’opposition « catégorique » de sa délégation à l’ISDS.
@DSFEurope signifie la délégation française du groupe Socialistes et Démocrates au Parlement européen.
Les éléments critiques du SPD ne sont donc pas seuls. Ils leur faut absolument résister et dénoncer les pressions conjuguées de leur tête de parti, Sigmar Gabriel, et de la DG Commerce de la Commission européenne. L’ISDS est un système inutile, dangereux et irréformable. Il doit être abandonné, sous toutes ses formes, dans tous les accords.