Depuis l’été 2013, le traité en négociation entre les États Unis et l’Union Européenne (TAFTA) rappelle aux peuples européens l’urgence des luttes contre la politique commerciale de l’UE.
Dans ce traité, l’institution d’une justice privée au service des multinationales fait l’objet de toutes les attentions. Ce système, déjà largement répandu, donne aux multinationales, investisseurs étrangers et spéculateurs un accès réservé à une justice parallèle : des organes d’arbitrage surpuissants, pouvant remettre en question les décisions d’intérêt public de gouvernements élus, de tribunaux publics et même de cours suprêmes nationales.
De mars à juillet 2014, les citoyens européens ont massivement répondu à une consultation publique européenne sur le sujet, et exprimé leur rejet catégorique de ces privilèges. Sur les 150 000 réponses, environ 200 ont exprimé leur attachement au mécanisme : cabinets d’avocats d’affaire, chambres de commerce et multinationales.
Le bilan est on ne peut plus clair, TAFTA est bien l’accord des 0,1%.
Pour en savoir plus :
- Communiqué du collectif national Stop TAFTA
- Contexte et analyse de cette consultation
- Réponse de l’Aitec à cette consultation.
- Interpellation du Secrétariat d’Etat français au commerce extérieur concernant cette consultation (juillet 2015)